french KZ Schandelah - auf Französisch

Après la libération

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En mai 1946 le régime militaire incitait l’exhumation des morts enterrés. Des prisonniers de guerre allemands et des collaborateurs des entreprises Büssing et Luther à Brunswick creusaient dans des lieux douteux et dans une profondeur d’un mètre et demi ils trouvaient les cadavres nus. Les résidus de 113 morts furent mis dans des cercueils et inhumés dans une cimetière nouvelle. En juillet 1954 les morts devaient changer de tombe à nouveau.





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Le 2 janvier 1947 un procès de criminels de guerre commençait à Brunswick devant la cours militaire se dirigeant contre trois employées de cadre supérieur de l’entreprise ancienne de Steinöl, i. e. Professeur Solms Wittig, Dr. Otto Hefter, Hans Ohlen et contre des hommes du service de garde «pour traitement de droit international illégale des ressortissants alliés». C’ étaient les hommes suivants : Friedrich Ebsen, Carl Truschel, Erich Arnold Jahn, Johann Heitz, Arthur Große, Herbert Schiefelbein. Les journaux locaux reportaient presque tous les jours du procès durant quatre semaines et rappelaient les cruautés commises dans les camps de concentration. Le 3 février 1947 la cours prononçait les sentences. Elle décrétait la peine de mort pour Wittig, Ebsen, Truschel, Heitz et Grosse. Hefter et Jahn furent libérés. Ohlen recevraient la peine d’emprisonnement de 10 ans et Schiefelbein cell de 2 ans. Wittigs sentence fut changée en emprisonnement de 20 ans. Ohlen recevait un abrègement de 7 ans. Ebsen, Große, Truschel et Heitz furent exécutés par la corde le 2 mai 1947 dans la prison de Hameln.

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L’employ ée Hartman de l’entreprise Steinöl disait de Ebsen, que celui-là faisait des fois des discours aux employées civiles et définissait les prisonniers «comme crachat de l"humanité et chacun devait les traiter comme ainsi».

Le Français Eugène Marion, capturé en avril 1944 comme adhérent de la résistance Maquis fut un des premiers prisonniers de Schandelah. De Ebsen il témoignait le suivant : «Un dimanche après-midi il faisait rassembler tous les prisonniers pour les faire assister à la punition de deux hommes. Ebsen les fouettait jusqu"à 25 fois. Normalement il faisait exécuter ces punitions par Kapos.» Le témoin Léon Claude racontait de Ebsen, que celui-là avait battu un prisonnier réfugié belge de 18 ans après l’arrestation d’abord avec son poing et après avec un bâton de 4 cm dans le visage et sur la tête: «Le victime croulait ensanglanté et mourait le lendemain sans reprendre connaissance.» Pour saboter l’installation Marion volait et enterrait une courroie de commande longue. Hans Spinnrad, l’aîn é du camp, le maltraitait pour cela pendant toute une journée. Il devait se coucher sur un chevalet et Spinnrad l’accablait d’un tuyau en caoutchouc. Chaque fois qu’il tombait du chevalet, Spinnrad le foulait dans le dos.

Mais Eugène Marion se rappelait aussi des relations humaines. De temps en temps il travaillait an dehors du terrain avec un groupe de pionniers du Wehrmacht qui faisait des fourrages informatives. Le chef était Hermann Fleck. Chaque jour Marion recevait un peu de pain de lui et 3 à 4 kg de pommes de terre par semaine. Il avait la permission de les faire cuire et de les partager avec ses camarades. Il caractérisait les soldats du commando des pionniers comme des hommes bons, mais qui n’avaient pas de contact avec les autres prisonniers.